- Musique
- Société
- THEATRE OFF 2021 : "Le 20 novembre" création de Lars Norén / Samuel Charieras du 07/07 au 29/07 au théâtre "11"
THEATRE OFF 2021 : "Le 20 novembre" création de Lars Norén / Samuel Charieras du 07/07 au 29/07 au théâtre "11"

01 juillet 2021
LE 20 NOVEMBRE
de Lars Norén & Samule Charieras
Déjà remarqué lors de sa création (en janvier 2020 au Théâtre National de Nice, Le 20 Novembre effeuille le journal intime de Sebastian Bosse, jeune homme de 18 ans qui, en 2006 en Allemagne,
est animé d'un projet meurtrier : abattre le plus possible d'êtres humains dans son ancien lycée.
Le monologue de Lars Norén résonne d'une fureur glaciale, et Samuel Charieras, tout en repoussant l'image du Monstre, traque le motif qui pousse l'Homme à en tuer d'autres, le moment de bascule où le désespoir se mute en geste assassin.
Il insuffle une nervosité d'écorché vif à ce meurtrier en gestation, et nous questionne au passage sur notre propre responsabilité envers la société dans laquelle nous vivons. "Vous n'êtes pas innocents. Vous applaudissez avec des épines dans les mains."
Sur scène, un cube devient cage, légère mais oppressante, qui tourne et se déploie en labyrinthe, rempli de coins et d'angles où l'on vient se heurter ou se cacher ; tout autour, l'espace sonore est saturé, reflet du mal-être incessant du protagoniste, et apparaissent des créatures au nez en crayon, comme autant de démons de l'écriture, à la fois naïfs et ténébreux.
C'est toute la symbolique du journal intime - celui d'un jeune homme de son temps, mélangeant écriture et vidéos - qui transparaît dans ces crayons bien taillés, pointus. Affûtés comme la plume de Sebastian, la première arme qu'il saisira avant d'en brandir d'autres bien plus mortelles.
"Regardez-moi ou ne me regardez pas. Comme vous voudrez.
Vous serez de toute façon tôt ou tard obligés de me regarder."
LE 20 NOVEMBRE à découvrir du 07/07 au 29/07 au 11 - AVIGNON
de Lars Norén & Samule Charieras
Déjà remarqué lors de sa création (en janvier 2020 au Théâtre National de Nice, Le 20 Novembre effeuille le journal intime de Sebastian Bosse, jeune homme de 18 ans qui, en 2006 en Allemagne,
est animé d'un projet meurtrier : abattre le plus possible d'êtres humains dans son ancien lycée.
Le monologue de Lars Norén résonne d'une fureur glaciale, et Samuel Charieras, tout en repoussant l'image du Monstre, traque le motif qui pousse l'Homme à en tuer d'autres, le moment de bascule où le désespoir se mute en geste assassin.
Il insuffle une nervosité d'écorché vif à ce meurtrier en gestation, et nous questionne au passage sur notre propre responsabilité envers la société dans laquelle nous vivons. "Vous n'êtes pas innocents. Vous applaudissez avec des épines dans les mains."
Sur scène, un cube devient cage, légère mais oppressante, qui tourne et se déploie en labyrinthe, rempli de coins et d'angles où l'on vient se heurter ou se cacher ; tout autour, l'espace sonore est saturé, reflet du mal-être incessant du protagoniste, et apparaissent des créatures au nez en crayon, comme autant de démons de l'écriture, à la fois naïfs et ténébreux.
C'est toute la symbolique du journal intime - celui d'un jeune homme de son temps, mélangeant écriture et vidéos - qui transparaît dans ces crayons bien taillés, pointus. Affûtés comme la plume de Sebastian, la première arme qu'il saisira avant d'en brandir d'autres bien plus mortelles.
"Regardez-moi ou ne me regardez pas. Comme vous voudrez.
Vous serez de toute façon tôt ou tard obligés de me regarder."
LE 20 NOVEMBRE à découvrir du 07/07 au 29/07 au 11 - AVIGNON
