Golden Years Spéciale PINK FLOYD volume 2 : 1975 - 1987
GOLDEN YEARS SPECIALE PINK FLOYD VOL 2/3 : 1975 - 1987 : De Wish You Were Here à A Momentary Lapse Of Reason
Soyez les bienvenus dans ce deuxième épisode de mon histoire de Pink Floyd, deux semaines après le précédent qui couvrait les débuts du groupe en 1965 jusqu'à la fin de son âge d'or (selon moi) en 1975. Cette semaine nous allons nous intéresser à la période 1975 à 1987, soit pour résumer la fin du Pink Floyd historique à cause des brouilles entre Gilmour, Mason et Wright d'un côté et le sale carafond de Roger Waters de l'autre. Il faut dire que le père Roger est devenu un véritable tyran au sein du groupe, imposant ses vues sur des albums comme "Animals", évidemment "The Wall" et sa quasi-suite "The Final Cut" qui est plutôt un album solo de Waters. Après cet album c'est la rupture, et l'on pense le groupe définitivement enterré, d'autant plus que Waters s'est lancé dans une carrière solo ambitieuse, même chose du côté de Gilmour, alors que les deux hommes ne se parlent plus.
Mais commençons tout de suite en musique, en reprenant les choses où je les ai laissées à la fin du volume 1. J'avais fini ma playlist avec le titre "Wish You Were Here" extrait de l'album éponyme, un album en hommage à Syd Barrett, reclus chez sa mère depuis des années. On raconte souvent cette anecdote poignante à propos de cet album, lorsque Syd, sans s'annoncer, vient au studio pendant que le groupe enregistre. Il a tellement changé, pris du poids, perdu ses cheveux, que les membres du groupe ne le reconnaissent pas. Quand ils réalisent de qui il s'agit, Dave Gilmour et Roger Waters s'éffondrent en larmes. J'ai décidé de vous passer un deuxième titre de cet album pour commencer cette émission, il s'agit de "Welcome To The Machine", un titre sombre caractéristique du style Waters. Ensuite vous allez entendre un extrait de l'album Animals, qui est le dixième album studio du group, sorti le 21 janvier 1977 au Royaume-Uni.
Cet album-concept brosse une critique acerbe et virulente des conditions socio-politiques au Royaume-Uni vers la fin des années 1970 et marque une transition notable sur le plan du style musical de Pink Floyd par rapport à leurs travaux antérieurs.Le concept d’Animals trouve son inspiration dans le livre La Ferme des animaux de George Orwell et reprend les grandes lignes du roman : le cynisme, l'agressivité et la critique sociale en utilisant des archétypes animaux. Animals rompt singulièrement avec les thèmes explorés par Pink Floyd dans Wish You Were Here ou The Dark Side of the Moon, prenant un ton nettement politique au sein d'une scène musicale anglaise marquée par l'ascension fulgurante du punk.
J'ai choisi le titre "dogs" qui est un bon exemple de la noirceur distillée sur cet album.
1 Welcome To The Machine 1975 extrait de wish you were here
2 Dogs 1977 extrait de Animals
3 Comfortably Numb 1979 extrait de The Wall
L’album The Wall fait partie d’un grand projet concept à trois volets, le premier étant l’album lui-même, le deuxième sa représentation sur scène et, finalement, un long métrage d’après l’histoire contée dans l’album. La réalisation du projet s’étale sur quatre années ; le projet est créé en 1978, et en dernière phase, le film sort en 1982. Comme les trois albums précédents du groupe (The Dark Side of the Moon, Wish You Were Here et Animals), The Wall est un album-concept, mais aussi un opéra-rock ; il traite du thème de l'isolement et de ses conséquences mentales : les chansons suivent toutes un fil conducteur pour former une histoire. De ce fait, l’album est considéré comme plus dur et plus théâtral que les précédents albums de Pink Floyd.
4 Another Brick In The Wall part II 1979 THE WALL
Le plus grand succès en single de Pink Floyd
The final cut 1983 : Cet album-concept est le dernier du groupe auquel participe le chanteur et bassiste Roger Waters, et le seul sur lequel n'apparaît pas le claviériste Richard Wright, renvoyé durant l'enregistrement de The Wall, le précédent album de Pink Floyd. Waters envisage d'abord l'album comme une simple bande originale du film adapté de The Wall mais l'actualité, avec le déclenchement de la guerre des Malouines, lui inspire l'écriture de nouvelles chansons où domine une thématique antiguerre. Il dédie l'album à son père, tué durant la Seconde Guerre mondiale. L'album est un échec commercial et ne convainc que la moitié de la critique musicale.
5 The Final Cut 1983 The Final Cut : Elle se rapproche fortement de l'album précédent, The Wall, dans lequel elle aurait dû d'ailleurs apparaître. Son narrateur est un homme dépressif et au bord du suicide, en qui on peut voir Pink, le héros de The Wall, après la destruction de son mur intérieur. Le premier couplet s'achève d'ailleurs sur ces mots : « And if you make it past the shotguns in the hall, dial the combination, open the priesthole, and if I'm in I'll tell you what's behind the wall » (« Et si tu dépasses les fusils de chasse dans le hall, compose la combinaison, ouvre la porte de la cachette, et si j'y suis, je te dirai ce qu'il y a derrière le mur »), avec les mots « what's behind the wall » couverts par la détonation d'un fusil.
En 1985, le guitariste David Gilmour commence à réunir des musiciens pour travailler sur son troisième album solo. Fin 1986, il décide d'en faire un nouvel album de Pink Floyd, à la suite de quoi le batteur Nick Mason, puis le claviériste Richard Wright sont invités à rejoindre le projet. Pour des raisons légales toutefois, Wright ne peut être crédité comme membre du groupe à part entière, mais il participe néanmoins à la conception de ce qui devient le premier album de Pink Floyd sans le bassiste et parolier Roger Waters, qui a annoncé son départ en décembre 1985.L'album présente un contraste fort avec son prédécesseur, The Final Cut, en termes de style et de contenu. Gilmour le présente comme un retour au Floyd de jadis, estimant que sur la fin de la période Waters, les paroles étaient devenues plus importantes que la musique. Gilmour affirme que « le succès de The Dark Side of the Moon et Wish You Were Here n'était pas uniquement dû aux contributions de Roger, mais aussi au meilleur équilibre entre la musique et les paroles [que par la suite] », un équilibre qu'il déclare avoir voulu rétablir sur A Momentary Lapse of Reason
6 Learning To Fly 1987 A momentary Lapse Of Reason
7 On the Turning Away 1987 A momentary Lapse of Reason
titre bonus / syd barrett Terrapin 1970 The Madcap Laughs
Pierre Avril