Bloc Party, la réinvention permanente

Le phénomène Bloc Party nait en 2002 quand Kele Okereke (chanteur, parolier et guitariste), britannique d'origine nigérienne, rencontre Russell Lissak (guitariste) au festival de Reading. Ils sont bientôt rejoints par Gordon Moakes à la basse et Matt Tong à la batterie. Annoncé comme le groupe pop 2005, Bloc Party s’est déjà pas mal fait remarquer en 2004 en sortant 3 EPs qui vont attirer l’attention sur ce jeune groupe. Dans la mouvance de groupes tels que The Raptures, Interpol, Franz Ferdinand, le groupe à lui aussi assimilé la pop, new wave des dernières années pour en sortir un mix très entrainant. En 2005, sort leur premier véritable album : Silent Alarm, sur celui-ci on retrouve certains morceaux déjà phares du groupe tels que Banquet.



Après plusieurs tournées, festivals et concerts, le groupe se prépare alors pour son second album. " A Weekend in the City " sort en début d'année 2007 : un album plus rock, notamment avec le single phare intitulé The Prayer .



Sorti rapidement à l'été 2008, son successeur Intimacy voit le groupe flirter avec les sonorités electro. Le leader Kele Okereke se concentre ensuite sur son échappée solo confirmée par la sortie d'un EP en 2010. La carrière en suspens de Bloc Party reprend avec la production d'un quatrième album baptisé Four, accueilli à l'été 2012. Mais sa progression est une nouvelle fois freinée, cette fois par l’abandon de deux membres : Gordon Moakes et Matt Tong, remplacés respectivement par Justin Harris et Louise Bartle. En 2016, la nouvelle bande à Kele Okerreke, pour se reconstruire, sort son cinquième opus baptisé Hymns. Bloc Party revient donc avec un album dansant à l’image de The Lov Within, The Good News ou Virtue.



L’ombre du rock 80s et 90s plane sur cet opus et ce n’est pas pour déplaire. Hymns devrait offrir de très bons moments live, vous pourrez vous en rendre compte le 3 mars sur la scène du Trianon à Paris ! Un titre fort de la playlist RAJE !